En 2013, nous avions fais le déplacement et cette course n'avait été qu'un rêve, mais 2014 çà y est, le soleil est avec nous, la neige a laissé place aux alpages et nous allons pouvoir découvrir ces paysages magnifiques, enfin il ne faudra pas aller trop vite pour voir le lac de là haut !!!!
Résultats:
Maxirace,87km: yann en 16h54 et Alain en 18h03
XL Race:44 et43km en deux jours, Stef et Patrice 16h28 soit 8h14 et 8h14
Fémina Race : Corinne en 3h18
15km de Jean Lain : Corinne en 3h20
Marathon Race : Typhaine en 6h12, Olivier en 7h42 et Patrick en 8h21
Voici les premiers commentaires :
Le commentaire de Yann sur la Maxi :
Alain et moi étions ce week-end engagés sur la Maxi Race d’Annecy, c’est à dire tour (87km) du lac par les montagnes (5800m D+) en moins de 18 heures.
Après une courte nuit de sommeil un peu hachée, le réveil se fait à 1 heure du matin, matos ok, petit déj ok, réveil de steph et patrice qui partent une heure après nous et nous voici en route pour le départ à 3 heures en compagnie de Nicolas, un quimpérois rencontré la veille.
Départ tranquille ensemble pendant 3 km le long du lac et dès que la pente s’élève, je lâche Alain que je reverrai seulement à l’arrivée. Le début de la course est simple, c’est une longue montée sans raidillon de 15 km jusqu’au sommet du Semnoz en sous bois que j’atteins au bout de 3h de course avec un magnifique lever de soleil. Le ravito est vite expédié car il fait un peu froid et c’est parti pour la descente d’une dizaine de km où je peux me laisser aller et remonter quelques places. Les sensations sont super bonnes et après un ravito en eau que je zappe, on attaque la grosse difficulté du parcours le col de la clochette montée super raide de 2 km où de nombreux concurrents me doublent mais le moral est toujours là car beaucoup sont en relais ou en 2 jours comme Steph et Patrice. Arrivé en haut, on voit enfin le lac mais pas trop le temps de s’attarder car il faut rejoindre Doussard, lieu de la mi-course et du gros ravito. Patrick et Olivier sont là pour une petite assistance qui fait du bien. 7h05 de course, 90 places de gagnées depuis le sommet du Semnoz, les jambes, le moral est OK. Mes assistants me disent que Alain est bien aussi.
Je repars pour la deuxième partie de mon périple avec une longue montée en sous bois jusqu’au col de la Forclaz puis Pas de l’Aups. Le soleil commence à percer, il fait chaud et lors d’une très belle vue, je décide de me poser un peu, je discute avec un bénévole et regarde mes textos. Steph me dit qu’elle a fini sa première partie en 8h14 et j’en suis un peu épaté (elle visait 9 à 10 h).
Allez, le col est enfin passé et une descente super pentue jusqu’à Menthon lieu du dernier ravito solide qui me laissera un goût amer. Plus de jus, plus d’envie, je crois que j’ai pris un coup de chaud, je ressorts du ravito après 30 minutes et 90 places de reperdu avec un moral dans les chaussettes. Mon GPS n’a plus de batterie, le portable vient de me lacher aussi, plus moyen d’avoir du réconfort, j’avance plus du tout, je suis en avance sur les barrières horaires mais j’ai envie de dormir. Alors après 300 m du ravito, je m’allonge à l’ombre et je pique un petit som de 30 min qui me fera perdre encore une centaine de place.
Je me réveille pas encore au top mais il faut bien que je passe cette ligne d’arrivée pour boucler cette boucle autour du lac. Je reprends le chemin et la forme revient comme par miracle, je m’accroche à un gars, option on enlève le cerveau, on regarde les mollets de devant et c’est parti pour aller au col des contrebandiers sur un bon rythme en doublant pas mal de concurrents qui eux aussi sont à la peine.
Regain d’énergie quand je vois Patrick, Olivier, Typhaine et Corinne au haut du col. Ils me disent encore 8 km dont 4 de descente jusqu’à Annecy.
Un dernier tap cul mais avec des vues splendides cela passe mieux et une dernière descente à fonds où je redouble une soixante de personnes avant de voir enfin le lac et ses pontons, Steph et les autres qui m’accompagnent vers la ligne où je suis Finisher en 16h54 et 835 ème sur 1710 au départ et 1141 classés.
Je me sens bien, pas de crampes, pas d’ampoules pour m’éclairer la nuit comme certains et une bonne satisfaction d’en avoir bavé mais d’être aller au bout.
J’attends Alain qui finira en 18h soit 1 heure de plus que moi, Bravo à lui, il a bien gérer !!!!
Très bon week end avec une bonne ambiance, c’est quand le prochain trail en montagne en groupe ?
Yann
voici le commentaire d'Olivier sur la Marathon race :
Doussard , 8 heures du matin , c'est parti pour une journée à
crapahuter dans la montagne.
Dès le départ je décide de partir prudemment , d'autant que les 3
nuits précédentes ont vraiment été courtes. Je me place donc dans le sas moins
de 8h avec Typhaine, on a déjà perdu Patrick. En fait il est dans le
sas suivant. Nous sommes 1200 au départ, il y a beaucoup de monde devant
moi, mais bon la journée va être longue....après 2 petits km tout plat , on attaque la montée dans les bois par un chemin étroit et pentu , il est presque impossible de doubler.Typhaine a disparu , elle est devant ??? derrière??? ....on se reverra peut-être ?? la montée dans le bois dure presque une heure et enfin on retrouve un chemin plus large et une vue dégagée des alpages , on aperçoit aussi le lac pour la première fois...
C'est beau , le ciel est bleu le lac aussi!!! Une petite descente et
c'est reparti pour une nouvelle montée vers les sommets , pendant 16km on va ainsi monter régulièrement. Je me suis fixé comme premier objectif d'être au sommet du Pas de l'aulps en 3 heures. La pente est très souvent trop raide pour courir , de temps en temps on voit le lac.
Les cloches des vaches résonnent dans la vallée, il y a pire comme
décor....
Je remonte doucement dans le classement , certains sont partis
trop vite. Devant , vers le sommet , on voit un serpentin humain
gravir.
Je pense à boire et grignoter régulièrement, on sent que soleil commence
à chauffer.
La dernière montée est très raide , le souflle est court ,il y a même
une corde pour arriver en haut!!
je bascule donc de l'autre coté du Pas de l'Aups , plus de lac visible mais le massif du Mont blanc au loin.
Place maintenant à la descente , environ 6 km pour atteindre
le ravitaillement en eau de Villard dessus . Je lache le frein à main , le chemin pierreux est large mais il faut rester vigilant. Je me fais doubler par des" locaux" pleine balle , mais je dépasse aussi pas mal de monde. La descente est longue , pentue et glissante dès que l'on revient dans la forêt...les cuisses chauffent un peu. A Villard Dessus, je retrouve Yann et Alain , pas d'arrêt pour moi , j'ai suffisamment d'eau pour tenir jusqu'à Menthon. Ils me disent que Typhaine est déjà passée depuis 30 minutes ......Ouah!!! elle doit être sacrément en forme !! Stéphanie et Patrice me précède de 20 minutes ,
ils étaient partis une heure avant nous. Allez je repars après avoir avalé
une pom'pot'. La descente vers Menthon est moins abrupte mais il y a trois
bons "coup de cul" qui cassent bien le rythme. Plus on s'approche de Menthon
et
plus ça chauffe.. Les cloches sonnent, il est midi , dix minutes plus
tard j'arrive au seul ravitaillement en liquide et solide du parcours (
km27.5).
Yann et Alain sont déjà là , ils gèrent le plein du camelback , je prends
le temps de manger.
Et dix minutes plus tard, c'est reparti.
Il reste 15 gros km et je suis à 4h20 de course, si ça tient ,ça doit
passer en moins de 7h30....on verra bien.
En repartant , je croise Patrick qui descend vers la ravito , il a
l'air bien.
La sortie de Menthon est pénible, il fait chaud , on court un peu sur
route et forcément ça grimpe. On remonte un vallon bien exposé au soleil, il
n'y a pas d'air.....vivement les sous bois . La montée vers le col
des contrebandiers est trop pentue pour courir , la fatigue se fait sentir
.
J'essaye de boire et m'alimenter régulièrement. Je sais qu'en haut du col
, il restera 8km dont 3 en montée.Progressivement les cuisses "chauffent"
,
j'arrive au col en 5h50.
Une petite descente et c'est la dernière difficulté: 300m ,pas en
distance mais en D+. ça grimpe vraiment fort et là je sens les crampes qui
arrivent, je fais donc des arrêts réguliers,et je ne suis pas le seul tellement
la pente est importante. C'est le seul moment où j'ai regretté de ne pas
avoir de batons.
Le passage du Mont Baron sur la crête est magnifique, on voit l'arrivée
tout en bas et le lac est d'un bleu....à plonger dedans......non non ça ne
sera la récompense qu'une fois la ligne d'arrivée
franchie.
Les derniers mètres d'ascension sont pénibles, les crampes menacent
encore et puis enfin ça redescend.
C'est simple, il reste une descente de 4km et 850D- (la verticale race
à l'envers) et 1km de plat.... Seulement très vite, les crampes m'empêchent
de courir relaché en descente et puis en plus c'est bien technique et
piègeux.
Rapidement j'heurte un rocher et je m'éclate longle du gros orteil...Aie
la tuile!!
Si je laisse"couler"en descente les crampes sont là ,et si je freine
trop
mon orteil tape dans la chaussure et ça fait MAL!!
Alors je fais comme je peux, et je vois défiler le chrono et les
places.
On descend constamment en forêt, donc peu de repère visuel sur
les distances, ça devient interminable.
Enfin j'arrive au lac , il reste 1 km , je n'ai plus de jus mais c'est
bon je vais être finisher de la marathon race en
7h42.
Et là je mesure vraiment ce qu'ont accompli Yann et Alain sur
la Maxirace(87) et Stéphanie et Patrice sur la
XLrace(44kmx2).
Vraiment bravo à eux !!!
Voilà le résumé d'un bien beau week-end sportif dans un
esprit convivial.....avec de magnifiques images en tête.
L'an dernier nous étions tous frustés , cette année nous sommes comblés
et tous finishers , même Corinne a apprécié de courir deux fois 15 km en
montagne.
La montagne ça vous gagne!!!
Ps: Merci à Typhaine qui m'a remis sur pied et permis de finir cette
course et bravo pour sa perf: 6h12!!!!
Commentaire de Stef, sur la XL RACE, le tour du Lac en deux jours :
1° jour : Après le stress de la veille, nous voilà levé à 2 h du matin, le départ est à 4h mais le temps de se préparer, un peu de maquillage pour cacher les cernes, le petit dej et nous voilà parti à 3H10 avec Patrice, nous sommes à 2km du départ et c'est pas mal pour une petite mise en jambes !!!!
Dans le sas de départ pas de place selon le temps que nous allons mettre sur la cours, car les relais X2 et X4 des 87km partent avec nous, nous les repérons car les dossards n'ont pas la même couleur.
4H top départ pour cette première journée, nous avons 2km de plat le long du lac avant d'attaquer une longue monté de 17km jusqu'en haut du Semnoz, avec Patrice nous essayons de partir tranquille car on ne sait pas vraiment ce qui nous attend. Une frontale au top de sa forme me permet de monter sans trop de difficultés dans ces sous bois et parmi les rochers, on sent que le sommet n'est pas loin nous commençons à attendre des voies d'encouragement. Nous sommes au dessus des nuages c'est magnifiques ces montagnes on en prend plein les yeux, on se pose quelques minutes pour prendre des photos, (eh oui on pense au repportage !!!), nous descendons ensuite vers le ravito et premier passage de balise, pause petit dej, nous refaisons le plein et là petite surprise, un des conccurents qui est à côté de moi me semble familier, où est ce que j'ai pu le voir ??? mais oui bien sur c'est Christophe Adam, grand patissier parisien et breton en plus, mon estomac parle encore une envie d'éclair au chocolat mais pour çà on attendra!!!!!!
On repart pour une longue descente accompagnés par le son des cloches des vaches que nous metteront un moment à voir puisque nous sommes dans les nuages. 2° ravito, en eau seulement, nous prenons le temps de vider nos chaussures des petits cailloux, et c'est reparti et cette fois la pente va être rude, avec la boue je recule au lieu d'avancer !!!mais çà le fait, avec patrice on se pose un peu, une pomme pot et c'est reparti, le mec qui se trouvait en haut nous sabote un peu notre moral car il nous dit que nous en avons pour 1H30 de descente, c'était pas prévu !!! mais que nenni les jambes sont là, on a refait le plein, on double une fille qui est sur le relais et qui a mal aux jambes, et c'est parti pour une superbe descente au taquet, on ne réfléchit pas je suis devant, Patrice suit un peu crispé, je lui dis de bien se relacher,(une certaine personne m' a appris cela au stangala) et là miracle 30min pour descendre !!!! on n'y croit pas.
Il ne nous reste que quelques km pour arriver à Doussard, alors tranquille car la course n'est pas fini, ne grillons pas toutes les cartouches !!!
Arrivée à Doussard en 8H14, Patrick et Olivier nous attendent, ils sont inquiet car ils n'ont pas vu alain ressortir du ravito, je récupère mon sac et je fais le tour de la salle mais pas vu alain, il est passé au travers des mailles du filet pour ressortir car il est bien reparti !!!
Voila 1° journée terminé, les jambes vont bien dans l'ensemble, Patrice a une petite douleur au mollet , pour moi l'adducteur mais çà va. Repas, massage, repos et vivement demain pour la suite.
2° jour : Levé 4h15, tôt car nous prenons une navette pour rejoindre l'endroit où nous nous sommes arrêté la veille ; le départ sera donné à 7h, et là nous ne sommes pas très nombreux, au départ nous étions 500, nous sommes à peine 400 je crois.
Aujourd'hui nous allons être doublé par les conccurents du marathon, alors attention de ne pas se laisser entrainer!!!
La montée très pentue de 12km ne se fait pas sentir dans les jambes, tant les paysages sont magifiques, au bout de deux heures de course on se fait doubler par les premiers du marathon , ouahh !!!!! pour nous la route continue, un peu de musique çà rebooste !!!nous traversons les troupeaux de vaches mais aussi de chèvres, un peu d'escalade à travers les roches et nous voila au sommet, la vue sur le lac, c'est ouahhhhh, on resterait bien là surtout quand on a cold play dans les oreilles, le Rêve.
La descente sera un peu rude mais l'arrivée au ravito c'est top surtout quand l'assistance est là, Alain et yann nous refont le plein, nous massent les jambes et c'est reparti, nous n'avons toujours pas été doublé par patrick, olivier ni typhaine !!!!
Les trois petites bosses tape cul comme le dit olivier passent bien, là typhaine nous double, elle est en forme.
La descente vers menthon va se faire au taquet encore une fois, trop bien !!!!nous décidons de nous poser un bon moment, nous y retrouvons typhaine qui ne traine pas , yann et alain arrivent , qui nous disent qu'ils ont vu olivier mais pas patrick.
Nous repartons pour la dernière partie que corinne commence à connaitre car elle l'a fait deux fois!!!!
Yann m'avait mis en garde sur la dernière difficulté au col des contrebandiers, beaucoup de pente et surtout des cailloux sur lesquels je me régale , on la passe sans trop de mal en prenant notre temps, avant de finir par 5km de descente nous faison une pause, c'est presque l'heure du goûter !!!!! on prend le temps de regarder nos messages et d'en envoyer pour que yann nous prépare une limonade et un demi, et oui on passe commande, on l'aura bien mérité ; un de mes messages me dit de faire la descente sans réfléchir, c'est ce que nous faisons, mais il faut naviguer entre tout les hommes qui ont des crampes !!!!! du coup çà nous ralenti !!!!!! Cette descente je la savoure car je sais que c'est bientôt fini .
Nous voila sur les pontons au bord du lac, patrice me booste une dernière fois pour que l'on arrive en 8H14, c'est dur mais çà passe, alain, yann et corinne sont là, c'est génial !!!! que d'émotion et d'images dans la tête.
Au total 16h28 pour les 87km et 6100m D+ en deux jours et
Merci encore à mon compagnon de route, (juste pour rassurez les mauvaises langues il n'a pas eu trop mal aux oreilles !!!!!!!!), de beaux moments partagés et rendez vous en 2015 en montagne, reste à définir la destinations !!!
Encore un magnifique week end en très bonne compagnie, à renouveller
Tous finischer que du bonheur, et pour ceux qui ont peur de venir en montagne je ne peux que les encourager.
stef
PS : Christophe Adam finira une minute devant nous !!!!!!dommage j'ai loupé les éclairs
Ci dessous le commentaire de Annie :
10 semaines d'une préparartion assidue (seule entorse une petite escapade en pays Nantais... Ah le petit vin blanc...) et voilà le grand jour est arrivé.
Jean Claude anime le petit déjeuner, histoire de détendre les plus stressés. L'ambiance est sympathique et l'humeur rieuse
Nous rejoignons la ligne de départ au petit trot, pas de stress nous sommes dans le timing.
C'est impressionnée et un peu émue que je prends le départ aux cotés de Christelle et Michèle ( que de bons moments partagés); Céline, Sandrine, Jean x2, Jean-Claude, Fabio et Boris...sont devant.
Nous allons toutes les trois, coude à coude, gravir cette longue côte, traverser les différents villages, où le public est déjà là pour nous encourager, bavarder un peu et atteindre Cheirruex ensemble (21 km).
Je me sens bien (le dopage au vin blanc produit son effet...) et prends le risque d'accéler; j'ai de bonnes sensations, pas de coup de mou, les jambes ne sont pas trop lourdes, les genous tiennent bon... Que du bonheur enfin presque...
Arrive le 26 km, entrée en terre inconnue.
Au 30ième, un «envie» de m'alléger me prend aux tripes et pas de toilettes en vue... Je gère tant bien que mal les douleurs, les crampes abdominales, j'alterne course et marche..
Au 35ième, fin de crise... ouf, mais mon secret espoir de finir en 4h30 vient de tomber.
Je reprends mon allure, échange deci delà avec d'autres coureurs, les jambes se font de plus en plus plus raides, j'alterne marche et course, le Mont est là...Majestueux...
Guillaume m'informe de la perf de Sandrine (bravo!!!)
Le public encourage encore, ça donne des ailes, je savoure les derniers instants, et franchis la distance, non sans émotion, en 4h32.
A l'arrivée je retrouve Jean-Claude et Jean G en souffrance, Rémi veille sur eux, Céline est aux anges!!!
Christelle arrive en chantant, Michèle encouragée par sa famille en termine fatiguée mais ravie...
Mais oui tu l'as fait Michèle!!!
Le contrat est rempli 100 % de réussite, bonheur partagé.
Un grand merci aux Snistes, pour les encouragements et les conseils. Sans ce groupe je n'aurai jamais tenté l'expérience.
Mention spéciale à SAM pour le programme d'entrainement et les conseils diététiques.
Une pensée pour Nicole qui sans cette blessure récalcitrante aurait participé à l'aventure.
Mais ce n'est que partie remise, il me semble que Christelle signerait bien pour une autre aventure, chiche... Pauvre Jean-Claude il va devoir suivre
Merci Michèle,Céline, Christelle, les 2 Jean et Jean-Claude pour ces moments partagés, pour le soutien dans les moments difficiles et à bientôt pour un nouveau challenge
Annie
Ci-dessous le récit de Céline au Marathon du Mont Saint Michel.
Voici mes impressions concernant cette belle aventure collective et personnelle vécue en amont durant toute la préparation jusqu’au jour-J, le 25 mai 2014 au Mont St Michel. Cette journée restera
forcément gravée dans ma mémoire.
Je voudrais tout d’abord remercier tous mes partenaires de course :Annie, Christelle, Michèle, Jean G, Jean LM et Jean Claude car je ne pense pas que j’aurais tenté ce challenge seule.
La cohésion du groupe a été un élément très important pour moi en termes de motivation et de convivialité.
Une mention spéciale pour Jean Claude, mon binôme à l’entraînement, véritable métronome de la piste lors des séances de courses fractionnées telles que le 3 x 3000 m.
A deux, on supporte mieux ce genre d’exercices exigeants et épuisants! Annie, Christelle, Michèle, Jean LM et Jean G n’étant jamais très loin non plus car la récup’ avaient lieu en commun.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet :
Samedi 24/05, il est déjà 13h.
Je suis un peu en retard pour aller chercher Annie qui commence à douter de l’organisation de notre covoiturage (modifiée la veille) après avoir reçu un SMS de Christelle qui s’impatiente.
Je suis d’ailleurs un peu tendue à mon arrivée chez Annie. Nous nous rendons ensuite chez Christelle et Jean Claude car je dois laisser ma voiture chez eux.
Jean G nous rejoint en compagnie de Rémi et nous embarquons direction La Forêt Fouesnant pour aller chercher Michèle que nous ne voyons pas tout de suite.
Après avoir fait plusieurs tours de rond-point près de la biscuiterie Le Garrec, nous apercevons sa voiture sur le parking.
Michèle prend place dans la voiture de Jean Claude et Christelle et nous faisons route vers St Malo où nous devons récupérer nos dossards.
Nous arrivons à bon port après 3h de route. Il faut dire que Christelle et Jean Claude ayant déjà participé à un semi en compagnie d’Annie au Mont St Michel ont une bonne mémoire des lieux, ce
qui facilite les choses.
Le Pass Dossard et la carte d’identité en main, nous retirons nos dossards et un T-Shirt de taille M car il ne reste plus de S !
Peut-être aurait-il été judicieux de la part des organisateurs de demander la taille souhaitée lors de l’inscription !
J’arrive tout de même à troquer mon T-Shirt M féminin contre un S Masculin, la différence de coupe n’étant pas trop préjudiciable !
Après avoir un peu flâné sur place et s’être fait photographier tous ensemble dans un stand prévu à cet effet, nous repartons vers Cancale, lieu où se situe notre location.
Après deux petites erreurs d’aiguillage (il faut dire que nous étions à ce moment-là en pleine discussion sur l’âge de la retraite des conducteurs de train, ce qui nous a valu quelques fous rires !), nous rattrapons Jean Claude et arrivons à la Résidence Lagrange Prestige.
Une fois notre installation terminée dans ce lieu fort sympathique, nous allons nous dégourdir les jambes sur le port de la Houle à Cancale. Ma sœur, Marie-Jo qui passe le week-end chez des amis
à St Malo nous rejoint avec Pascal, son mari ainsi que ma nièce Lucile.
Marie-Jo m’annonce qu’elle a loué un vélo de façon à nous rejoindre le lendemain sur le lieu du départ.
Le passage en voiture s’annonçant trop difficile en raison de la logistique de la course.
La solidarité entre frères et sœurs n’est pas un vain mot !
Au cours de notre balade, nous apercevons le Mt St Michel qui nous paraît bien lointain !! Le temps est mitigé et le vent rend l’atmosphère assez froide.
La question étant « Comment allons-nous nous habiller le lendemain ? »
De retour à la résidence, la préparation du repas et le dîner se passe dans la bonne humeur.
La finale de la Ligue des Champions entre le Réal et l’Atlético Madrid à la télé retient notre attention enfin surtout celle des garçons et la mienne.
M’étant installée dans le salon, mes colocataires masculins n’osent pas squatter le canapé dans lequel je dois dormir et regagnent leur chambre avant la fin du match. Je me fais donc un plaisir de leur faire part à distance de l’évolution de la situation tout au long des prolongations…
L’endormissement est ensuite difficile et le sommeil très haché.
Dimanche 25/ 05 :Je me lève le lendemain sans avoir eu l’impression de m’être reposée ce qui ne semble pas du tout être le cas de Jean Claude qui, très loquace et débordant
d’enthousiasme, affiche une pêche d’enfer ! Cela permet de détendre l’atmosphère et d’évacuer un peu le stress du lever !
C’est maintenant l’heure de se préparer. Ma sœur arrive comme prévu à 7h50 après avoir effectué 13 km à vélo ce qui bien sûr ne me laisse pas indifférente. Il s’agit pour moi d’une source
supplémentaire de motivation et je l’en remercie de tout cœur !!
Le temps est idéal. Le soleil a fait son retour.
Nous descendons tous ensemble sur le port de la Houle, mettons nos sacs dans les camionnettes correspondant à nos numéros de dossards et allons nous placer, Jean G, Rémi, Jean Claude, Sandrine (qui nous a rejoint) et moi entre les barrières alors que le meneur d’allure des 4h se place juste à nos côtés. C’est de bon augure ! Jean Claude m’annonce que Jean LM et son fils ne sont pas très loin. Annie, Michèle et Christelle vont se positionner comme prévu au repère 4h30.
Je m’aperçois à ce moment-là que ma montre dont j’ai changé la pile très récemment ne fonctionne pas.
Aucun signal provenant du capteur. Je renouvelle plusieurs fois les mêmes gestes sans résultat puis « hourra ! »la recherche s’avère enfin fructueuse. Ouf ! Le départ est donné quelques minutes plus tard.
La côte qui nous attend nous empêche de nous enflammer et nous avançons de façon compacte. Après quelques kilomètres, Sandrine part rejoindre le meneur d’allure des 4h qui s’est progressivement
éloigné.
Le passage au 10 km (58:05) se fait sur un rythme un peu plus soutenu que prévu mais c’est ce qui nous était déjà arrivé lors de notre entraînement le plus long. A Cherrueix (20ième km), je
décide de faire une halte pour reconstituer ma boisson isotonique car l’une de mes gourdes est vide. Ce sera mon seul arrêt car pour ce qui est des barres, elles sont déjà dans ma ceinture. Je
rejoins ensuite Jean Claude petit à petit en faisant attention de ne pas griller trop de munitions. Je passe le 21 km en 02:03:10 puis le 30ième en 02:54:23.
Une lourdeur musculaire s’installe peu à peu au niveau des jambes mais je sens que j’en ai encore sous le pied.
Je continue ma route sans Jean Claude, victime de crampes et reviens à la hauteur de Rémi et Jean G à qui je dis qu’il ne reste que 12 km, l’équivalent du parcours du dimanche à Mousterlin, distance que je suis en mesure de bien évaluer.
Jean a alors une baisse de régime. Je vais donc continuer sans mes coéquipiers mais en remontant pas mal de coureurs et ça, c’est franchement bon pour le moral !!!
L’encouragement des personnes sur le bord de la route fait chaud au cœur.
Je me dis alors que je vais peut-être retrouver Sandrine et finir la course à ses côtés. Les kilomètres se succèdent. Le dernier kilomètre et demi me semble interminable et je franchis finalement la ligne en 4h01.
Bravo à Sandrine qui est arrivée 3 minutes plus tôt !
Sur l’instant, c’est un mélange d’émotions qui m’envahit : beaucoup de satisfaction et de fierté d’avoir mené à bien un projet pour lequel je doutais il y a encore quelques mois. Le
sentiment d’être récompensée après avoir effectué une préparation sérieuse, assidue en compagnie de mes 6 supercompagnons de course et en même temps la réalité du terrain qui s’impose.
Les douleurs musculaires lors du retour à la marche se font sentir et j’éprouve le besoin de me poser.
Je récupère mes affaires et vais m’asseoir sur le barrage du Couesnon. Après avoir un peu récupéré, je cherche à savoir si Jean Claude, Jean G et Rémi sont arrivés. Je les aperçois en compagnie
d’Annie et reviens sur mes pas pour les rejoindre. Je suis très heureuse de pouvoir assister aux arrivées de Christelle puis de Michèle, qui à leur tour rejoignent le cercle des
marathoniens.
Un grand BRAVO à tous les Snaistes engagés sur cette épreuve.
Concernant l’après-course, nous avons eu la chance de pouvoir accéder aux soins prodigués par des jeunes kinés en formation : 2 étudiants pour moi toute seule, un pour chaque jambe.
Franchement, elle n’est pas belle la vie !!
Puis ce n’est pas fini, on nous a accompagnés ensuite jusqu‘aux pédicures pour soigner nos pieds. Nous avons été très bien accueillis et cela a facilité notre récupération surtout qu’après, il nous a fallu marcher au moins 2 km pour trouver et accéder à la navette qui à notre arrivée était quasiment complète !
Nous étions 7 et il ne restait en premier lieu que 4 places. Finalement nous avons trouvé 7 sièges libres et avons pu rentrer à Cancale après avoir encore effectué environ 1km à pied après la
descente du car jusqu’à la résidence !
Nous avons fini l’après-midi en fêtant notre accession au club des marathoniens dans le Bonheur et la bonne humeur autour d’un repas bien apprécié.
Puis, nous avons repris le chemin du retour en laissant Jean Claude et Christelle rejoindre leurs amis conchyliculteurs autour d’un bon plateau de fruits de mer.
Je tiens à remercier Sam pour sa préparation précise et pointue ainsi que ses conseils, lorsqu’un mois avant le marathon, la fatigue commençait à se faire sentir au sein du groupe.
Merci également à tous les membres du SNA qui nous ont fait partager leur expérience avant le jour-J.
Céline.
Après Mr voici le commentaire de Mme
Dimanche 25 Mai 2014 : le jour du Marathon du Mont Saint Michel est arrivé !
Après une préparation assidue,parfois difficile, nous ne pouvons plus reculer. Il faut partir et le faire en entier !
Et c’est parti, j’attaque cette côte avec Annie et Michelle (qui la trouve longue !!!) . Et les kilomètres défilent, je fais attention aux ravitos, boire, manger : il faut tout gérer pour y arriver ,il parait !!
Je passe les 10 kms, les 15, les 20 dans les temps. Sur le bord de la route ,on nous appelle les triplettes de Fouesnant ,biensûr !!!!
Au vingt et unième, Annie nous lâche , c’était prévisible ,elle a fait une cure de vin blanc 2 semaines avant !
Avec Michelle ,nous continuons notre chemin .Mais c’est plus dur,Michelle est moins bien ,elle stresse toujours , alors j’essaie de la rassurer.
Arrivée au trentième ,je dis ,il ne reste plus que la petite boucle de Mousterlin. On alterne marche et course,Michelle a les crampes qui montent. Et ,moi ,j ai faim,il faudra m’expliquer !
La reprise de course après la marche m’ est de plus en plus difficile ,alors je ralentis mais en trottinant et je sème Michelle. Au 35 ème ,ne la voyant plus ,je mets mes écouteurs ,musique à fond,et je trace en chantant, un peu trop fort parfois, on se détourne sur mon passage. J’ ai la hargne !!Il faut dire que ma philosophie d’Amel Bent,ça bouste !
Pas de crampe, (comme quoi les olivry s’assemblent mais ne se ressemblent pas), pas mal aux pieds, les muscles un peu durs quand même !
Et me voilà, sur la fameuse ligne droite et je finis nikel avec le sourire, en chantant et non faisant la grimace !!émue malgré tout
Je suis super contente de l’avoir fait et fière de l’ avoir fini ce fameux 1er Marathon .(4h50)
Je remercie Sam pour son plan d’entraînement ,mes coéquipières Annie et Michelle pour leur soutien dans les moments difficiles avant et pendant la course. Et peut être ,je dis bien peut être, je me laisserais faire pour de nouvelles aventures mais pour l’instant repos : mon squelette musculo tendineux jambié a morflé !!!
Je n’oublie pas aussi Céline (qui a bien fait de semer mon mari), Jean G et Rémi, avec qui, on a passé un super moment dans notre résidence prestige.
Bravo aussi à Jean LM ,Flavio,Boris et Sandrine.
Christelle (la femme de celui qui s’éclaire la nuit avec ses pieds)
Voici le premier commentaire venu du Mont
Résultats :
Boris : 3h05
Fabio : 3h33
Sandrine : 3h58
Celine : 4h01
Jean le M : 4h18
Gweltas : 4h25
Jean G : 4h28
Jean claude :4h31
Annie : 4h32
Christelle : 4h50
Michelle : 4h55
Félicitation à tous, on attend vos commentaires
Résumé ARMORBIHAN (17-05-2014)
Départ du Cap Fréhel à 06h00 ce samedi 17 Mai ; 41 coureurs vont tenter de relier la Presqu'ile de Quiberon au «camping du bois d' Amour», 190km plus loin en moins
de 31h00 et à condition d' avoir franchi les 3 barrières horaires de TREDANIEL ; ROHAN et BRECH dans les delais prévus ( vitesse moyenne de 6 km/h)
Tout ce beau monde court sous la férule bienveillante et efficace de David DAVEAU, sympathique race director de l' ARMORBIHAN secondé par une équipe de bénévoles qu'on ne peut que remercier.
L' aventure peut paraître relativement facile de prime d' abord mais la distance, de gros coup de cul et d' interminables lignes droites, ainsi qu'une arrivée interminable, la première grosse chaleur de l' année et l'incoercible envie de dormir feront la différence.
Le vainqueur et vainqueur l' an dernier de l' Ult'Ardèche sera Stéphane RUEL en 19h07 ( arrivée à 01h07) .
Pour ma part j' arrête à 23h45 au km 115,5, le moral dans les chaussettes et terrassé par le sommeil, fin de l' aventure.
Pour une fois nous donnerons le nom du dernier : Jean Benoit Jaouen dit JBJ, il s' exclamera péniblement à l' arrivée « J'ai adoré cette course, c' est moi qui en ai le plus profité »
Gérard DENIS
PS : Côte d' ARMOR et MorBIHAN = ARMORBIHAN
Deux courses au programme, 7 et 14km, voici les résultats :
sur le 7km :
Laurence : 46'
Patrice : 1h, qui coachait deux collègues féminines
Sur le 14km :
Marco : 1h07
Solen : 1h10
Yves : 1h12
Stéphane : 1h19
Agnès : 1h23
un seul SNAiste à Pluguffan
Thierry L : 41'09